Cet instant où tout a arrêté de bouger en moi dans un silence où aucun tumulte ne pouvait me remuer. Être devenu spectateur de ce qui se trame sans pouvoir l’atteindre ni être touché. Regarder défiler devant soi le théâtre des émotions sans y prendre part. Ne plus adhérer à ces réactions et rester à regarder ces souffrances qui ont été sans y avoir d’attachement. Un souffle si fort qui nous balaie l’intérieur pour nous porter vers ce nouvel endroit où tout est plat sans éclat ni personne simplement là en suspension dans l’ouverture à l’inconnu. La main ouverte vers une nouvelle destinée, le pied prêt à enjamber ces nouvelles idées et l’être qui tend vers ce vide qui sera la transformation. Lâcher prise pour ouvrir à de nouveaux états de conscience pour créer les émotions de bonheur que nous voulons atteindre sans être accrochés au passé qui n’est que le fantôme de ce que nous avons été. Libérer la maison hantée de la conscience, accepter de s’incarner dans l’ici maintenant et d’amener dans cet instant l’ouverture à l’amour pour laisser cette énergie se déposer en soi au gré de l’acceptation que nous guérirons cette ignorance de l’amour dans notre être pour le savourer petit à petit en soi. Agenouillé devant l’inconnu du verbe aimer pour mieux déposer le verbe souffrir et l’y laisser accompagner des fantômes du passé. Ouvrir à l’immensité de cette énergie qui devra être apprivoisé au fil du verbe aimer de l’être en évolution d’avancer sur ces pas de l’amour de soi.
Inspiration d’Ysabeille Â